Dans cette dernière lettre du Professeur Albert Tévoédjrè à son poulain Yayi, Tévoédjrè montre qu'il n'a plus aucun crédit ni devant les béninois, encore moins devant celui qui l'a mis là où il se trouve aujourd'hui. Depuis 1960, Tévoédjrè est dans le arcanes du pouvoir politique béninois, il a côtoyé les sommités du pouvoir de ce monde de J.F Kennedy au Pape. Mais aujourd'hui il a perdu l'estime du peuple béninois avec ses promesses jamais tenues dont la plus fameuse, celle des 20 000 emplois par an. Il est un de ceux qui se définissaient en 1996 comme les faisseurs du roi ( lors élection présidentielle du come-back Kérékou).
En 2006, il se retrouve au coeur du dispositif de propagande de Yayi. Nous l'avions vu aux côtés du candidat, entendu ses déclarations de soutien, ses lettres élogieuses envers ce dernier. Au lendemain des élections et après la formation du premier gouvernement de Yayi, comme il n'y avait aucun membre de son parti le Professeur Tévoédjrè redevient un virulent critique. Le nouveau locataire de la Marina a entendu la chanson et l'appelle pour prendre ses conseils sur la création du poste du médiateur de la république.
Il a participé activement à la création de cette nouvelle institution de la république et taille à sa mesure personnelle, les aptitudes requises pour la fonction de médiateur. Il obtient le cadeau tant attendu pour son dévouement au service rendu de la cause du candidat Yayi. Chez un renard comme Tévoédjrè cet art s'appelle: «rien ne se perd mais tout se transforme très vite ».
Lors de la mise en place de la calamiteuse LÉPI, il n'a pas bronché un seul mot à l'endroit de Yayi et ses acolytes. Dans l'équipe des faucons du cambriolage électoral, il y avait le vétéran Joseph Gonlonfoun, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA édition K.O 2011), ancien ministre du gouvernement Kérékou et membre du parti national ensemble, Tévoédjrè n'a pas su conseiller et temporiser les ardeurs de son colistier politique. Ni parler avec Robert Dossou (président de la cour constitutionnelle) ou Bako Arifari la girouette de la LÉPI, actuel ministre des affaires étrangères en signe de reconnaissance et de partage du butin du vol politique. Après les présidentielles de mars 2011, la situation provoquée par le chaos inspire le professeur Tévoédjrè qui propose à son poulain, le président élu par Hold up, le chef des bandits du palais de la Marina, des escrocs d'ICC service et des gangsters électoraux, l'organisation d'un forum pour ne sortie de la crise. Malheureusement le traquenard se referme sur lui car personne ne voulait de ce forum d'après hold-up, malgré les fonds investis dans cette messe, l'évènement fut annulé sur les ordres du palais. Albert tombe peu à peu en disgrâce raison pour laquelle, il rentre dans un mutisme de plusieurs mois. Ces dernières sorties médiatiques sont des preuves tangibles de son échec en tant que médiateur de la république et qu'il avait perdu tout le soutien du palais. Même avec ses tentatives de rémission les béninois ne sont plus dupes de son éternel zigoto.
Il est temps que le professeur Albert Tévoédjrè de démissionner avant que les choses ne le quitte. Pour reprendre Kasso A. Okoudjo, un admirateur du professeur Tévoédjrè qui l'a invité il y a déjà deux ans à l'occasion des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance du Bénin à prendre sa retraite.* S'il avait un peu de dignité, il devrait démissionner à la place de ses sorties médiatiques. À son âge le renard n'a pas honte de jouer au prolongation, alors qu'il était un de ceux qui donnaient des conseils à Monsieur Gbagbo. Plus de deux ans après l'appel de Kasso Okoudjo, nous invitons le professeur Albert Tévoédjrè à faire valoir se droits à la retraite et céder la place du médiateur de la republique à une personne capable de dire les 4 vérités à Yayi dans cette période de crise morale, politique et économique.
Par Armel M. Agbodjogbé
* Après 50 ans de fonction publique: Albert Tévoédjrè doit prendre sa retraite, Kasso A. Okoudjo, http://mjpacbj.over-blog.com/article-apres-50-ans-de-fonction-publique-albert-tevoedjre-doit-prendre-sa-retraite-54969914.html
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