Ils
prévoyaient de tuer le premier président noir du pays et d’y chasser tous les
Noirs et Indiens
lundi 20 août 2012 / par Sébastien Badibanga
La Haute Cour de Pretoria a condamné les cinq extrémistes blancs qui
prévoyaient d’assassiner Nelson Mandela. Ces terroristes pro-Apartheid,
reconnus coupables, avaient planifié de tuer le premier président noir
de l’Afrique du Sud en 2002, pour ensuite chasser tous les Noirs et
Indiens du pays. Les peines seront, toutefois, prononcées prochainement.
Après dix ans de procès, ils sont tous reconnus coupables. La Haute
Cour de Pretoria, capitale de l’Afrique du Sud, a condamné les cinq
extrémistes blancs, membres du groupuscule raciste Boeremag ("force boer
(blanche)", en afrikaans), pour "haute trahison". Ces terroristes,
pro-Apartheid, prévoyaient d’assassiner Nelson Mandela en 2002 lors d’un
déplacement officiel au cours duquel le premier président noir du pays
(1994-1999) « devait inaugurer une école en octobre 2002. Cinq des
accusés ont été reconnus coupables de ce complot », rapporte TV5 Monde.
Le dernier de la bande, Kobus Pretorius, a été jugé ce lundi 20 août.
Le verdict du tribunal sud-africain est sans appel : selon la Haute
Cour de Pretoria, il est « le responsable de la fabrication des
explosifs » qui devaient être utilisés au moment de l’attentat censé
tuer Nelson Mandela. Ce dernier « a fabriqué la bombe qui devait frapper
le président Mandela et expliqué aux autres comment elle
fonctionnait », a souligné le juge Eben Jordaan. Hormis Pretorius,
quatre de ses comparses ont, eux aussi, été incriminés. Ces cinq
terroristes s’ajoutent aux quinze autres membres de Boeremag impliqués
dans d’autres projets d’attentat visant à déstabiliser l’Afrique du Sud .
Tous projetaient de chasser tous les Noirs et Indiens du pays. « Le
gouvernement noir devait être remplacé par un régime militaire blanc »,
précise le site internet de la chaîne d’information. Par ailleurs, ces
extrémistes blancs avaient planifié d’autres attentats. Maintenant
qu’ils sont reconnus coupables, ne reste plus qu’à savoir quelles peines
ils encourent.
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