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vendredi 23 novembre 2012

Face au piétinement des négociations gouvernement/syndicat: la Cstb annonce des manifestations de colère et le débrayage dès le 30 novembre




(Le Matinal 23/11/2012) 


Mouvements de débrayages et paralysie générale de l’administration. Voilà ce que compte faire la Centrale syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) à partir du 30 novembre 2012.

La Cstb se prépare à déclencher un mouvement de grève pour protester contre la ‘’mauvaise volonté’’ du gouvernement face aux revendications des travailleurs inscrites à l’ordre du jour des négociations gouvernement/syndicat du 16 novembre 2012. Face à la presse ce jeudi 22 novembre à la Bourse du travail à Cotonou, le Secrétaire général de la Cstb, Gaston Azoua a fait remarquer que ces moyens de lutte relèvent des stratégies des Centrales syndicales pour obtenir satisfaction aux revendications. Une caravane de protestation aura lieu le 30 novembre à Cotonou et des mouvements de grève à partir du 04 décembre dans tout le pays. « Je vous invite à observer ces mots d’ordre de grève. Ils vont nous permettre de protester contre la violation flagrante des libertés publiques et syndicales » a-t-il confié. Il est à noter qu’avant cet appel à la paralysie de l’administration, Gaston Azoua a fait le point des négociations gouvernement/syndicats du 16 novembre. Pour lui, cette rencontre s’est soldée par un échec. Des revendications liées à la revalorisation de la fonction enseignante à celles portant sur la rétrocession des sommes défalquées sur salaires des enseignants, pour fait de grève, le conférencier a présenté les arguments avancés par le gouvernement pour ne pas les satisfaire.

« Le gouvernement a dit que les grèves ne sont pas de sa responsabilité. Par conséquent, il a dit qu’il ne peut pas rétrocéder les salaires défalqués. Quant au second point, il a dit qu’il n’y aura aucune augmentation salariale avant 2015. En somme, les Centrales syndicales se sont aperçues que le gouvernement n’a aucune volonté de régler ces revendications » a conclu Gaston Azoua.

Claude Ahovè


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